règle du jeu

memory emprunte son nom à un jeu d’enfants dont la règle consiste à  retrouver le double d’une image “ déjà vue ” - métaphore de la mémoire et de  la disparition -.

Les 25 pièces carrées de chaque memory sont disposées en mosaïque et forment ensemble une composition globale.La disposition de l’édition en format de jeu permet au spectateur d’interagir sur l’ensemble d’un memory en créant de multiples arrangements, mais aussi en déplaçant et en mixant les pièces jusqu’à sa disparition. La carte mémographique montrant l’ensemble d’un memory en petit format peut servir comme une carte d’orientation pour retrouver la composition initiale. Les “ zooms ” sur les fragments d’un memory mettent l’accent sur la présence physique de l’image dans leurs co-relations avec les memories montrés dans l’installation.

La réalisation plastique qui demande une action physique de la part du spectateur s’articule avec un CD-Rom qui propose une dimension plus mentale : il s’agit d’explorer une trame de liens où des temps superposés mettent en relation l’ensemble des memories. Le joueur est immergé dans un tissu de mémoire. Il fait apparaître les références ou les sources (images, sons, textes et vidéos) des différentes pièces d’un memory; comme il peut aussi bien plonger en profondeur dans les couches que constituent chaque memory.

La juxtaposition de plusieurs modalités de jeu dans le dispositif présente à travers différentes échelles de perception le processus et la variabilité du travail memory.

« work in progress » entre 1998 / 2008